et une superbe bobine qui fera craquer j'en suis sure même les plus réticents.

Il m'aura fait me contorsionner le bougre pour réussir à obtenir de lui ,après une longue mitraille, deux mallheureux clichés nets. D'une part il est tout petit et en plus il saute comme une puce sans arrêt. Mais je l'ai eu et je n'en suis pas peu fière.

Il s'appelle le saltique arlequin. Ses couleurs indiquent qu'il s'agit d'un mâle (la femelle est plus claire)

Ses huit yeux lui offrent une vision à 360° alors évidemment pour réussir à le prendre par surprise celui-là on peut toujours courir.

Hier j'ai photographié un hétérocère (papillon de nuit) en plein jour. Surprenant. On l'appelle "écaille du seneçon", "goutte de sang", "le carmin" ou bien encore "écaille jacobée". Ce n'est pas son vol qui le distingue car il est aussi gracieux qu'un fer à repasser. Il fait partie de l'espèce des arctiidae et est univolin(une seule génération par an). Ce qui le rend singulier c'est au 1er abord ses couleurs, ses ailes arborrent un noir soyeux avec des reflets bleus. Elles sont parsemées de tâches rouge sombre. Cette livrée est qualifiée d'aposématique (elle a valeur d'avertissement pour ses prédateurs). En effet son hémolymphe(sang des insectes) tout comme celle de sa chenille est toxique. Elle contient des composés cyanhydriques.

cliché de mon imago(insecte au stade final de son développement)

et sa chenille trouvée sur le net

Le terme exact serait plutôt enguêpée malheureusement il n'existe pas encore dans la langue Française.

L'une est brune, l'autre blonde. Rondes comme une bille et de taille identique, elles arborrent aussi le même motif : une croix blanche sur le dos. Depuis août je les cotoient chaque jour, la brune lorsque je vais étendre mon linge dehors et la blonde quand je m'installe à l'ordi au bureau.

Si la brune ne dérange personne, la blonde, elle, ne fait pas l'unanimité. Mais puisqu'elle reste bien sagement sur sa toile à la cîme du ficus, j'ai plaidé sa cause et pour peu que je l'aide à trouver de quoi manger, elle a encore de beaux jours devant elle.

Cet été encore j'ai rencontré madame Pisaure. Surprise, un matin en ouvrant les volets, elle se tenait sur le bassoir de la fenêtre. Une future maman qui promenait son cocon fermement maintenu entre ses crocs. Plutôt agressive dans ce contexte, j'ai appri à m'en méfier au jardin. Mais, celle-ci était bien disposée, elle s'est laissée photographier de prés, sans bouger.

Charmant personnage.

Elle est restée plusieurs jours et puis nous l'avons découverte morte, un faucheux opportuniste avait déjà entrepris de faire disparaître le corps. Le cocon, lui, était collé sous le rebord de la fen^tre. Ma petite nénette curieuse demanda si on pouvait l'ouvrir. ...Si fait...Elle sait maintenant, que ces petites pouponnières de toile ne contiennent pas qu'une dizaine de bébés comme elle le pensait

Bonne chance les petits. Pour certains d'entre vous "à l'année prochaine".

Il est rare qu'en arpentant les images du web je ne finisse par trouver le pedigree d'insectes inconnus. Pourtant, aujourd'hui, après avoir consulté des dizaines de pages et observé des centaine de photos d'araignées, je n'ai toujours pas pu identifier mon spécimen.

Quelqu'un saurait-il me renseigner sur le nom de cette délicate bestiole ?

Une des nombreuses grosses larves dénichée lors de mes dernières plantations. Dodue à faire saliver plus d'un moineau, pas très tonique sur ses six frêles pattes mais redoutable pour les racines des végétaux avec d'aussi puissante mandibules.

A ne pas confondre avec la larve de hanneton qui lui ressemble beaucoup. Pour les distinguer : la larve de cétoine a une petite tête et un gros derrière et pour celle du hanneton c'est l'inverse.

Etrange scène à laquelle j'ai assisté ce matin. En creusant pour repiquer des oeillets j'ai déniché une larve (probablement de hanneton). En la sortant de terre j'ai constaté qu'un ver dit "fil de ver" (larve de taupin) avait pénétré dans le cocon. J'en déduis qu'il était en train de casser la croûte bien qu'ayant un régime végétalien cela soit surprenant. Il n'y a encore aucun légume au jardin, alors peut-être est-ce une adaptation de l'espèce pour survivre en attendant de dévorer nos patates.

Bien mal acquis ne profite jamais, en tout cas pas longtemps pour lui car un intrus est venu contrarier ses projets. Chaine alimentaire oblige, une mouche est passée voir si elle pouvait grapiller quelques miettes du festin.

Monsieur n'était pas prêteur et a préféré s'en aller, abandonnant sa trouvaille a cette vilaine mouche du coche.

Elle a de ces idées la Puce....Elle dit toujours qu'elle aime tous les insectes, tous sauf les guêpes et ça se comprend. Ca ne l'empêche malgré tout pas d'aller se frotter à elles quand il s'agit de leur tirer le portrait.

Elle ose même, et je l'ai vu, leur voler leur nid.

Comme dit Monsieur: "à quoi ça sert ?", je me le demande aussi.

"A rien" dit la Puce, "c'est joli c'est tout".

Le fait est qu'elle en plein dans ses étagères du "jolicestout" qu'elle a trouvé dans la nature.

Toujours un brin de frustration car pour l'instant je n'ai plus mon logiciel powerpoint chéri pour traiter mes photos et je n'ai pas non plus accès à ma galerie. Autant dire que j'alimente le blog avec les moyens du bord et vous constaterez par vous même qu'ils sont limités.

J'allais intituler mon article "belle demoiselle" mais en cherchant le nom de cet insecte j'ai appris que les demoiselles sont une variété particulière et qu'on les distinguent des libelulles grâce à la manière dont elles tiennent leurs ailes au repos. Une demoiselle les replie alors qu'une libelulle les laisse ouvertes à plat.

Une seule image donc de ce joli spécimen  trouvé mal en point sur le bord de la route.