entre parenthèses

La suite du petit "reportage" sur l'expo tarde à venir, j'ai la tête ailleurs depuis deux jours. La peur est une émotion complexe qui connaît plusieurs phases et la 1ère n'est pas la plus dure à vivre. Dans le feu de l'action elle paralyse et déconnecte un peu le cerveau, on agit sans réfléchir. Le temps d'encaisser le choc, de s'occuper des dommages et anticiper la conduite à tenir, les battements du coeur déccélèrent et on reprend possession de ses esprits. La routine détourne un peu l'attentation et coupe l'herbe sous le pied de la gamberge.

Vu le contexte actuel ces propos pourraient prêter à confusion. Si j'ai bien été victime d'une attaque sanglante, elle s'est passée juste devant ma porte et le petit terroriste responsable se tenait en la personne de ce p.... de chat rouquin qui nous pourri la vie depuis un an et dont le comportement a changé depuis quelques mois..

Sur le plan physique j'ai paré au plus préssé et maintenant je dois me coltiner 8 jours d'antibio. Dans ce cas là c'est systématique les morsures s'infectent 1 fois sur 2, les chats ayant dans leur salive de nombreux germes et bactéries dont la pasteurella.

Côté mental en revanche ça laisse à désirer. La peur se décline maintenant sous la forme vicieuse d'une appréhension permanente car même en ayant été trouver les prorpiétaires qui bien que très surpris m'ont entendu et ont décidé de programmer la castration de leur bête , de lui faire passer des tests du comportement et promis d'essayer de le contenir au maximum, rien ne m'assure de ne pas le rencontrer à nouveau ici puisqu'il en a pris l'habitude. Alors oui, j'ai peur, pour moi, mes filles, mes chats et ça me bouffe l'esprit....

Show must go on